La première chose remarquable en bouche est la bonne intégration de la prothèse : l’ensemble est immobile, intact (la prothèse ne présente pas d’éclats de céramique), les points de contacts sont également présents. Un dévissage ou une altération de la restauration n’apparaissent pas comme de possibles causes aux douleurs décrites. Les tissus péri-implantaires sont d’aspect sain, sans saignement, gonflement ni présence de pus.
Un puits de vissage indique que la prothèse est vissée : le ciment n’est a priori pas en cause ici. Le patient a bénéficié, sur certaines dents naturelles, de restauration dento-portées bien tolérées : une allergie ne semble pas en cause. L’examen occlusal (papier articulé de 40 µ) ne met pas en évidence de surcharge sur la prothèse, et l’ensemble de la denture est équilibré.
Le test de percussion produit un son mat, mais provoque une douleur équivalente à celle de la mastication. Enfin, l’hygiène bucco-dentaire du patient est bonne, il n’y a pas de biofilm ou de débris alimentaires présents.
Les dents du même cadran sont saines, vitales et porteuses de restaurations mineures.
Examen radiologique
La radiographie rétro-alvéolaire (fig. 1) va confirmer la bonne santé implantaire : aucune radio transparence radiographique péri-implantaire n’apparaît et aucune perte osseuse marginale n’est décelable. L’implant est parfaitement intégré. La radio confirme la santé des dents collatérales à l’implant.